8 mars ? En 1917, c’est le jour où des femmes russes ont fait grève et manifesté pour « du pain et la paix », ce qui a marqué le début de la révolution russe. D’autres journées des femmes avaient eu lieu avant 1917, mais c’est ce jour qui a été retenu internationalement pour commémorer la cause de l’égalité des femmes. Peut-être certain.e.s n’apprécieront-ils pas cette origine pré-soviétique, mais c’est comme ça.
Mars, mois du dieu de la guerre, mois de la testostérone, devenu mois de la femme, des femmes battantes. Au sortir des mois d’hiver, à tendance hibernante, pas étonnant que le réveil du flux de la sève stimule le regain d’énergie.
Mars est aussi le mois de la poésie. Ca a l’air contradictoire avec l’esprit guerrier, mais on peut comprendre. Les neurones en réactivation libèrent non seulement la réflexion, la combativité, mais aussi l’inspiration, l’imagination, la créativité.
Oserai-je dire, moi qui ne suis qu’un homme, que les robes qui ressortent sont charmantes comme les corolles des fleurs, dont les pistils sont les gambettes ? Je sais que c’est risqué, mais tant pis.
Mais alors, dans ces pays où n’existent que des hivers, ou que des étés, que des nuits, que des jours, que des pluies, que des déserts, que des temps qui ne passent pas, comment peut-il y avoir des actions, des réactions, des sursauts, des idées, des poètes ? Bien sûr qu’il y en a. Zut, ma théorie du Printemps est foutue !
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