Soyons optimistes !

En cette période de développement de la technologie 5G, qui sera à la fois un progrès extraordinaire et un accroissement faramineux certainement mortifère de la dépense énergétique de la planète, on se pose quand même des questions, dont une fondamentale : l’innovation peut-elle favoriser le développement de la qualité de vie et le développement économique ?

Un des principaux éléments d’innovation repose sur le développement du numérique. Dans le milieu rural par exemple, comment implanter une activité économique sans téléphone portable ni Internet efficace ?
Bien sûr ce n’est pas encore maintenant que le numérique va régler les problèmes de déplacements et de transports de matériaux, mais les recherches vont bon train dans ce domaine. On comprend mieux maintenant la lenteur, la réticence avec laquelle le ferroutage se met en place, alors qu’il semble tellement nécessaire à la lutte contre la mortelle pollution du camionnage. En effet il s’avère que les scientifiques travaillent ardemment sur la Téléportation. C’était secret mais ça commence à se savoir. Imaginez 100 tonnes de bois téléportées instantanément de Briançon à Saint-Brieuc, sans besoin de pétrole, de gaz à effet de serre, de gêne sur les routes, de délai… juste par un canal numérique en 6G ou 7G ou 10G ! C’est là qu’est la véritable évolution-révolution, pas dans le ferroutage, ni dans l’irréaliste décroissance. Cette technologie futuriste sera bien sûr longue à mettre au point (espérons vers l’an 3 000). A cette époque-là, la population terrienne aura fortement chuté, décimée par les ondes, les cataclysmes climatiques, les rivalités guerrières pour la survie… Les survivants se partageront ainsi mieux les fruits du progrès et des arbres et de l’agriculture, et les morts ne souffriront plus.
On connaît déjà un premier résultat de ces recherches sur la téléportation numérique : la fameuse clé USB-Wine, qui permet à chacun de télécharger à n’importe quel moment de la journée et de n’importe quel ordinateur le vin de son choix.
Profitons-en pour mieux se bourrer la gueule, de dépit.

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