A Saint-Brieuc : La vallée de Gouëdic / vallée-musée Nature et Culture

A Saint-Brieuc, on peut aller du centre-ville au port du Légué en empruntant cette grande parenthèse nature qu’est la vallée de Gouédic. En quelques instants on se trouve en pleine nature, bois, chemins, cours d’eau. Un véritable trésor, étonnamment peu fréquenté par les Briochins.
Au bout de la vallée, une station d’épuration régénère l’eau polluée par notre civilisation.
Derrière la station, le port du Légué, plus loin la mer.
C’est par la vallée de Gouédic qu’à Saint-Brieuc se rejoignent l’Argoat et l’Armor. Et comme dans tout Saint-Brieuc, ce qui pourrait être un point fort par l’addition de plusieurs forces est un point faible, un espace « ni-ni ».
Cette vallée pourrait devenir un terrain d’expérimentation travaillant sur deux axes :
– allier culture et nature,
– la culture comme (p)acte social.

La Nature, c’est ce qui s’est développé sur la Terre à la base.
La Culture, c’est ce qu’a développé l’Homme sur la Terre.
Nature et Culture sont apparemment antagoniques, mais c’est bien la Nature qui a créé l’Homme qui a créé la Culture. Le lien est donc indissociable.
L’idée est de relier ces deux pôles, par la mise en place d’œuvres d’art en total respect avec ce trésor vert urbain qu’est la vallée de Gouédic, qu’il ne faut surtout pas abîmer.

Science-fiction : Projetons-nous en 2030 dans la nouvelle Vallée-Musée
La vallée de Gouédic est maintenant, en partie, un musée en plein air de land art, sculptures et installations de grande taille et paysagères. En plus des œuvres, on y trouve un site de création, de résidence, d’initiation, de formation. Parfois y ont lieu des spectacles, des concerts, des performances en tous genres.
La vallée est animée en partie par des personnes en difficultés d’insertion sociale. Ils sont en charge, en collaboration avec le service des espaces verts de la ville, d’experts écologistes, de muséographes, d’éducateurs, de l’entretien de la vallée-musée, des visites.
On peut atteindre la vallée par une rue depuis la rue de Gouédic, ou par un raccourci à flanc de colline depuis l’ancienne gare, ou bien par un chemin aménagé depuis le port du Légué. On peut également arriver au Légué en train par une ligne qui part de la gare de Saint-Brieuc, passant sous la colline de Cesson, qui se prolonge même jusqu’au Carré Rosengart, ligne qui a été remise en service en même temps que la réhabilitation du domaine de la vieille tour de Cesson.

Cette vallée est la première à bénéficier d’un nouveau label national : Parc Naturel et Culturel Régional.

Le Semblant ou Le Cri de la Brioche

Si vous ne le savez pas encore, sachez que j’ai écrit récemment un roman (tiré par les cheveux !), que l’on peut trouver dans la plupart des bonnes librairies costarmoricaines.

Et si Louis Guilloux avait connu Alfred Jarry ?
Louis Guilloux, écrivain briochin, ne se doutait pas qu’il serait un jour au cœur d’un mystère aux conséquences dramatiques. Continuer la lecture de « Le Semblant ou Le Cri de la Brioche »

Mais pourquoi « Cri de l’Ormeau » ?

Maintenant que j’ai pris ma retraite du Cri de l’Ormeau, magazine d’information culturelle des Côtes d’Armor, que j’ai créé il y a 20 ans (juin 1999), je vais enfin vous révéler pourquoi je l’ai dénommé ainsi.

Janvier 1998, Strasbourg Schiltigheim
– Patrice : Alors, on va passer de l’accent alsacien à l’accent méridional ? On va à Castres ?
– Marie-Jo : Non, on va à St-Brieuc.
– Patrice : Mais y’a pas d’accent breton.
– Marie-Jo : Si, bien sûr. Continuer la lecture de « Mais pourquoi « Cri de l’Ormeau » ? »

Tentative de renouveau de la pratique traditionnelle et vaine des bonnes résolutions de nouvelle année

Mon cher bras gauche, mon cher bras droit, ainsi que vos administrés coudes, poignets, doigts, Mesdames mes cuisses, Messieurs mes pectoraux, mon bien cher ventre, mes amies jambes-genoux-mollets-chevilles, mes bien chères couilles, ma très chère tête avec tes poils, tes rides, tes orifices, et surtout toi mon bon cerveau, mon bien cher moi-même, Continuer la lecture de « Tentative de renouveau de la pratique traditionnelle et vaine des bonnes résolutions de nouvelle année »

ART VIVANT EN ARMOR

Hello,
Je démarre aujourd’hui, en ce janvier frisquet de l’an 2020, ce blog d’expression personnelle, intitulé, avec ce bon goût qui me caractérise, ART VIVANT EN ARMOR. Chaque jour, avec une régularité absolue qui ne sera prise en défaut que les jours où il n’y aura rien, j’y déposerai n’importe quoi qui me passera par la tête, dans le domaine artistique et culturel, une phrase, une pensée, une idée, une nouvelle, une image, un son, un avis sur un spectacle, une expo, un livre, un disque, une action… sur lequel vous pourrez réagir, je compte sur vous.

Patrice Verdure

A propos

Qui suis-je ? J’en suis encore à me le demander.

Je ne vais résumer que les 20 dernières années.
Arrivé à Saint-Brieuc en août 1998, venant de Strasbourg, j’ai créé LE CRI DE L’ORMEAU, magazine écho de la culture en Côtes d’Armor, en juin 1999. En juin 2019 j’ai clos cette tranche de vie de 20 ans. Je tente alors d’entamer une nouvelle vie, dédiée en partie à l’écriture, discipline qui me titille depuis une cinquantaine d’années, mais parfois je mets du temps à passer à certains actes (procrastination !). Jeune auteur d’âge canonique, je me suis adonné dans ma vie à diverses activités, alimentaires – un peu –, passionnantes – souvent –, prises de tête – toujours – : globe-trotter, comédien, chômeur, cuisinier, vidéaste, photographe, geek, polyglotte, cycliste, marin, utopiste, programmateur de concerts, journaliste, fondateur de magazine culturel, taï-chiste, mari, père, Normand, Parisien, Alsacien, Breton. Ensuite ? On verra…
Le 25 juin 2019 est sorti mon premier roman, Le Semblant ou Le Cri de la Brioche. Et en janvier 2020, ce blog…

Patrice Verdure

verdure.patrice(a)gmail.com